😱 Le Catalyseur MAJEUR de l'adoption de Bitcoin
L'adoption étatique pourrait bien reléguer les bull runs précédents aux notes de bas de page ...
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Au programme cette semaine :
📚 Le récap des marchés crypto
👨 Portrait : Alex Gladstein, combattant des droits humains et du Bitcoin
🔍 Adoption : la Course au Bitcoin des États !
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📚 Le récap’ des marchés cryptos
N’y allons pas par 4 chemin : hier, le 18 septembre, la Réserve fédérale américaine a pris une décision d’importance en abaissant ses taux directeurs de 50 points de base, les ramenant à 4,75%-5%. Cette première baisse en quatre ans (!) marque un tournant majeur après un cycle de hausse des taux particulièrement agressif, visant à garder le contrôle sur l’inflation après le stimulus du Covid-19.
Le président de la FED, Jerome Powell, a déclaré "l'économie américaine est dans une bonne position et notre décision d'aujourd'hui vise à la maintenir ainsi".
C’est une décision qui a bien entendu des implications pour les marchés financiers et la crypto, qui n’ont pas manqué de réagir.
Dans les minutes qui ont suivi l'annonce, le Bitcoin a connu une volatilité notable, dépassant largement la barre des 60 000 $. Les marchés actions américains ont quant à eux effacé leurs gains initiaux, le Nasdaq 100 et le S&P 500 clôturant en baisse de 0,3%.
L'or a atteint un nouveau record historique au-dessus de 2 600 $ avant de retracer ses gains.
Ce n’est sans doute pas la première fois que vous voyez le document ci-dessus. Si cette baisse des taux historique marque bel et bien la fin de l’ère hawkish post-covid de la FED, alors nous nous trouvons au début du cycle : disbelief, on n’ose y croire.
Cependant, de plus en plus de signaux faibles semblent indiquer qu’une reprise de la hausse du Bitcoin est crédible, même si les investisseurs restent timorés, comme l’indique le Fear and Greed Index.
Le graph ci-dessus explore la corrélation possible entre l’augmentation de la masse monétaire (M2) et le prix du Bitcoin, qui semble y réagir avec quelques semaines de délai. Il va dans le sens du narratif selon lequel Bitcoin serait un moyen de se protéger de l’inflation, et offre une perspective haussière.
Même BlackRock a concédé que Bitcoin pourrait être un moyen de se protéger contre “les monnaies fiat”, c’est-à-dire contre l’inflation.
Autre élément paradoxalement encourageant : le taux de corrélation négatif entre l’or et le Bitcoin. L’or avoisine sont ATH et historiquement, sa corrélation avec Bitcoin ne reste pas négative très longtemps, étant donné qu’on parle de deux réserves de valeurs accomplissant un rôle similaire. Dans cette hypothèse, il y aurait un retracement de ce ratio et une hausse subséquente du Bitcoin.
Dans les faits, le secteur crypto est dans l'expectative, et attend les résultats du quatrième trimestre et des élections américaines. Le débat récent entre Kamala Harris et Donald Trump, qui a tourné en faveur de cette dernière, a rebattu les cartes. L’ancien président n’est plus le favori, ce que beaucoup d’acteurs crypto considèrent être une mauvaise nouvelle.
D’autre part, sur le plan macro-économique, certains analystes, comme Arthur Hayes, co-fondateur de BitMEX, mettent en garde contre de possibles turbulences sur les marchés dues à la réduction des écarts de taux d'emprunt entre le dollar américain et le yen japonais.
En bref, si tous les voyants ne sont pas au vert pour le secteur crypto, on décèle les prémices de ce qui pourrait être un revirement positif. Les prochaines semaines diront si l’on a vu juste.
Au-delà de ces éléments contingents et techniques, l’adoption du Bitcoin progresse au niveau fondamental, au point que les acteurs institutionnels et étatiques le voient de plus en plus comme un actif de réserve. On vous en dira plus à ce sujet dans un instant.
Dans la prochaine partie, nous allons vous présenter Alex Gladstein, qui lutte depuis des années pour l’adoption du Bitcoin dans les pays pauvres et émergents, où la monnaie fiat est un fléau et un outil d’asservissement.
👨 Le portrait de la semaine
Alex Gladstein, combattant des droits humains et du Bitcoin
Alex Gladstein, né en 1986 dans le Connecticut, est un activiste américain qui se bat sur deux fronts : les droits de l'homme et le Bitcoin. Diplômé en relations internationales de l'Université Tufts, il occupe depuis 2007 le poste de directeur de la stratégie à la Fondation pour les droits de l'homme (Human Rights Foundation), une organisation non gouvernementale créée en 2005 qui se concentre sur la lutte contre les régimes autoritaires.
Au cours de sa carrière, Gladstein s'est particulièrement intéressé à des pays comme Cuba et la Corée du Nord. Il est également vice-président de la stratégie pour l'Oslo Freedom Forum. Cette conférence rassemble les activistes, les dissidents et les défenseurs des droits de l'homme du monde entier, notamment de pays comme le Nicaragua, le Venezuela et la Corée du Nord.
Depuis quelques années, Gladstein est devenu un fervent défenseur du Bitcoin, qu'il considère comme un outil puissant pour la promotion des droits de l'homme et de la liberté individuelle. Il voit dans cette cryptomonnaie une technologie révolutionnaire, comparable à l'invention de l'e-mail, capable de transformer en profondeur les civilisations humaines.
Pour Gladstein, le Bitcoin offre une solution aux problèmes inhérents au système financier traditionnel, en particulier pour les populations vivant sous des régimes autoritaires ou dans des pays à forte inflation. Selon lui, Bitcoin permet aux individus, d’être maîtres de leur argent sans avoir à compter sur des institutions financières corrompues. Ils peuvent d’autre part préserver leur pouvoir d'achat et réaliser des transactions internationales sans entrave.
L'activiste souligne également le potentiel du Bitcoin pour favoriser le développement des énergies renouvelables et l'accès à l'électricité dans les pays en développement. Concrètement, en Afrique, le minage de Bitcoin a permis de rentabiliser des installations d'énergie renouvelable qui n’auraient pas pu être économiquement viables autrement. Au parc national de Virunga, au Congo, le minage sert à faire sécher du Cacao.
Gladstein n'hésite pas à critiquer les gouvernements qui adoptent le Bitcoin pour de mauvaises raisons. Dans le cas d'El Salvador, premier pays à avoir fait du Bitcoin une monnaie légale en 2021, il dénonce l'approche du président Nayib Bukele, qu'il accuse de dérive autoritaire. Tout en reconnaissant l'importance historique de cette décision, Gladstein encourage les Salvadoriens à ne pas utiliser le portefeuille électronique gouvernemental Chivo, mais plutôt à gérer eux-mêmes leurs bitcoins.
L'activiste est l'auteur de plusieurs ouvrages sur le Bitcoin, dont "The Little Bitcoin Book" et "Check Your Financial Privilege".
À travers son travail à la Fondation pour les droits de l'homme et ses interventions publiques, Alex Gladstein s'efforce de faire le lien entre la technologie Bitcoin et la défense des droits humains. Il voit dans cette cryptomonnaie un "cheval de Troie" capable de promouvoir la liberté, même lorsqu'elle est adoptée par des gouvernements pour des raisons prosaïques. Son combat vise à éduquer le public sur le potentiel transformatif du Bitcoin tout en restant vigilant face aux dérives potentielles des États qui l’adoptent.
Justement, l’adoption institutionnelle et étatique du Bitcoin semble bien se porter : nous vous en parlons dans la partie suivante.
🔍 Adoption : La course au Bitcoin des États !
Le Bhoutan, petit royaume himalayen, s'est révélé ces derniers jours être un acteur majeur et inattendu dans l'adoption du Bitcoin. Selon Arkham Intelligence, le pays détiendrait environ 13 029 BTC, soit environ 758 millions de dollars, ce qui représente près de 28% de son PIB estimé pour 2023 !
C’est plus de deux fois plus que les réserves du Salvador, pourtant beaucoup plus médiatisé. La stratégie du Bhoutan, initiée discrètement dès 2019, s'appuie sur l'exploitation de l'abondante énergie hydroélectrique du pays pour le minage de Bitcoin.
De l’autre côté de la planète, le Venezuela, en proie à une grave crise économique et à une hyperinflation chronique, offre un contraste saisissant avec le Bhoutan. C’est pourtant un pays qui lui aussi, semble de plus en plus intéressé par l’invention de Satoshi Nakamoto.
Alors que le gouvernement vénézuélien a tenté de lancer sa propre cryptomonnaie, le Petro, sans succès, de nombreux citoyens se sont tournés vers le Bitcoin comme "bouée de sauvetage" économique.
María Corina Machado, leader de l'opposition vénézuélienne, a récemment proposé d'inclure le Bitcoin dans les réserves nationales du pays. Selon elle, le Bitcoin est passé d'un "outil humanitaire à un moyen vital de résistance" pour de nombreux Vénézuéliens.
Évidemment, on aurait tort de s’arrêter aux cas isolés du Bhoutan, du Vénézuéla, et même des États-Unis, où Trump a aussi proposé de constituer une réserve de Bitcoin.
Ces cas illustrent une dynamique plus large, similaire à une course à l'armement financier. Comme l'explique Michael Saylor, président exécutif de MicroStrategy, "la première entreprise ou nation à acheter du Bitcoin à grande échelle gagne". Le PDG de MicroStrategy , avec sa retenue habituelle, recommande aux États de placer tous les actifs du Trésor en Bitcoin et d'émettre de la dette pour en acquérir davantage.
Depuis l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale par le Salvador en 2021, c’est une hypothèse qui paraît de moins en moins farfelue. On imagine mal un pays faire all-in sur le jeton orange … mais il est aussi peu probable que le Salvador et le Bhoutan soient les seul pays à actuellement se constituer des réserves.
La course a commencé, même si peu des pays et des entreprises qui y prennent part sont actuellement connus. La théorie des jeux suggère que l'adoption du Bitcoin par les pays et les grandes entreprises pourrait rapidement devenir une nécessité stratégique, tout comme le fait de se constituer des stocks d’or l’a été lors des siècles passés.
Rien n’est garanti, mais comme le dit la chanson, il suffira d’une étincelle …
À partir du moment où les fonds souverains des pays scandinaves ou des États Arabes du Golfe se lancent dans la course, il n’est pas exclu que la courbe du Bitcoin suive une trajectoire parabolique.
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