📺 La blockchain va sauver notre démocratie ? + GRANDE NOUVELLE
Monétisez vos prédictions électorales grâce à la blockchain.
🚀 GRANDE NOUVELLE : Réouverture du groupe CryptoRecherche ! 🚀
Après une fermeture temporaire (depuis le 29 février) due à son succès fulgurant, le groupe crypto francophone N°1 est de retour !
Voici ce que Cryptorecherche propose :
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📊 Le portefeuille détaillé de Paul (superformant le marché en 2023)
🌍 Des analyses macro-économiques
🚀 Les tendances et opportunités émergentes
💡 Des analyses de tokenomics
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Nous produisons des rapports de manière régulière sur ce groupe pour dénicher les meilleures opportunités du moment : analyse d’écosystèmes crypto (Celestia, Injective), de narratives (SocialFI, RWA), d’opportunités d’airdrops et bien plus encore…
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Au programme cette semaine :
📚 Le récap des marchés crypto
💎 Notre avis sur Polymarket, le marché de prédictions
🔍 La blockchain : une révolution pour les élections ?
📺 Nos meilleurs contenus sur les réseaux sociaux
📚 Le récap’ des marchés cryptos
Encore une semaine difficile pour le marché crypto, Bitcoin nous a fait une belle frayeur en cassant son support des 58 000$ jeudi et vendredi derniers, il a finalement rebondi sur le niveau des 54 000$ mais la situation reste compliquée. L’Ether a lui aussi nettement décroché, mais a su préserver le niveau clé des 2 800$. La dominance Bitcoin a légèrement rebondi, indicateur que la semaine a été plus difficile pour les altcoins, et notamment les memecoins dont le narratif s’essouffle : ils ont pour la plupart subi des baisses particulièrement violentes, Dogecoin par exemple, avait perdu plus de 22% entre jeudi et vendredi, avant de reprendre quelques couleurs.
Alors que tout le monde accusait le gouvernement allemand de saboter le marché, nous avons appris hier que c’était en fait de la faute de la région de Saxe ! Ils sont contraints selon la procédure de vendre les biens saisis (50 000 BTC) d’une valeur totale de 2.5 milliards d’euros.
Sinon, vous vous souvenez de Golem? C’est l’un des pionniers des ICO Ethereum de 2016, ils avaient a l’époque levé 820 000 Ethers, un chiffre colossal ! Le projet a fait parler de lui cette semaine en transférant (et peut être vendant) pas moins de 36 000 ETH (environ 115 millions de dollars). Malgré ces mouvements importants, Golem conserve encore un trésor de guerre conséquent avec plus de 157 000 ETH en réserve.
Pendant ce temps, Taiwan avance sur le front des CBDC. La banque centrale a développé un prototype capable de traiter 20 000 transactions par seconde. Le calendrier n’as pas été précisé. Taiwan explore également les applications des CBDC pour le marché de gros et la tokenisation d'actifs !
Enfin, le fondateur de Tron Justin Sun a annoncé le développement d'un stablecoin permettant des transferts sans frais de gas, ceux-ci étant pris en charge par les stablecoins eux-mêmes. Prévu pour être lancé sur la blockchain Tron au quatrième trimestre, ce stablecoin devrait ensuite s'étendre à Ethereum et aux chaînes compatibles EVM.
💎 Le projet de la semaine
POLYMARKET
Polymarket est un marché de prédiction décentralisé qui permet de parier sur littéralement tout et n'importe quoi. Des sujets classiques comme l'issue des élections U.S. aux questions plus farfelues comme : "le token Eigen sera-t-il libéré avant que CZ, l'ex-patron de Binance, ne sorte de prison ?".
Tout est matière à spéculation. Lancé en 2020 sur Ethereum, le projet utilise désormais Polygon pour des transactions rapides et peu coûteuses.
Comment ça marche ?
Après une rapide inscription avec leur adresse e-mail ou leur portefeuille crypto et le dépôt de fonds en USDC, les utilisateurs peuvent commencer à parier sur différents marchés.
Choix d'un marché
Les utilisateurs peuvent choisir parmi une variété de marchés pour spéculer. La plupart des marchés offrent un résultat binaire (oui/non), vérifiable. Certains peuvent être catégoriels, avec plusieurs options qui se résoudront soit à 1 $, soit à 0 $, ou par paliers, où la valeur finale se situe entre une borne inférieure et supérieure. Les utilisateurs peuvent utiliser des filtres pour sélectionner les marchés qui correspondent à leurs intérêts.
Achat d'actions de résultats
Une fois un marché choisi, les utilisateurs peuvent spéculer sur un résultat en achetant des « actions de résultat » avec des USDC. Chaque action est évaluée entre 0,01 $ et 1,00 $, reflétant la probabilité agrégée des résultats attendus. Par exemple, si l'option Oui d'un marché binaire coûte quelques centimes, cela signifie qu'il est moins probable que cela se produise.
Échange d'actions
Les actions peuvent être vendues à tout moment avant la résolution du marché. Polymarket ne prélève aucun frais pour ces transactions, offrant ainsi une flexibilité totale aux utilisateurs. Une fois le marché résolu, chaque action vaut soit 1 $, soit 0 $, selon le résultat final.
Résolution du marché
Les marchés se ferment lorsque le résultat a été clairement déterminé. Si l'utilisateur a correctement prédit le résultat, il peut encaisser ses actions à 1 $ chacune. En cas d'ambiguïté, le Comité d'Intégrité des Marchés (MIC) de Polymarket détermine le résultat, garantissant une résolution juste et transparente.
Avantages et Inconvénients
Avantages :
Diversité des marchés : Possibilité de parier sur une large gamme de sujets.
Plateforme intuitive : Interface facile à utiliser, adaptée aux débutants.
Flexibilité : Possibilité d'échanger des parts de prédiction à tout moment.
Volume et communauté : Plus de 250 millions de dollars de volume de paris et une communauté active de plus de 100 000 utilisateurs.
Fiabilité des prédictions : Agrégation des paris d'une multitude d'utilisateurs
Inconvénients :
Risque de manipulation : Les montants en jeu ne sont pas encore assez élevés.
Complexité pour les novices : Le concept des marchés de prédiction est nouveau.
Dépendance aux cryptomonnaies : Un frein pour certains utilisateurs débutants.
Régulation incertaine : Certaines juridictions interdisent ce type de projets.
Volatilité des marchés : Le marché fluctue en fonction des news.
Note globale :
Notre avis :
Polymarket propose une vraie variété de marchés qui attire une diversité de public assez folle, des paris sur le SuperBowl aux combats entre Mike Tyson et Jake Paul, tout se prête à la spéculation.
Derrière l'aspect ludique, Polymarket se distingue par la valeur ajoutée de ses prédictions. En agrégeant les paris d'utilisateurs incités financièrement à être justes, la plateforme génère des prévisions souvent plus fiables que celles des experts. Bien que le risque de manipulation existe, la vigilance des utilisateurs, qui ont de l'argent en jeu, le contrebalance.
Autre point fort, la possibilité d'acheter et de vendre des parts de prédiction à tout moment, à l'instar d'un marché boursier. Les probabilités évoluent en temps réel selon les événements et les flux financiers ce qui permet de toujours être au plus juste.
Même sans token, Polymarket est un projet à suivre de près, d’autant que la plateforme a levé 70 millions de dollars en mai dernier.
🔍 La blockchain : une révolution pour les élections ?
Les élections législatives françaises viennent de s'achever, et déjà les fakes news et les doutes sur les résultats se répandent. Fraudes, bugs, procurations douteuses... Et si la solution à nos maux démocratiques se cachait dans la blockchain, cette technologie dont tout le monde parle mais que peu comprennent vraiment ?
Après avoir révolutionné la finance avec les cryptomonnaies, la blockchain promet maintenant de sécuriser nos votes. Mais qu'apporterait-elle concrètement à notre processus électoral ? Et ce remède miracle pourrait-il avoir des effets secondaires inattendus pour l'avenir de notre démocratie ?
Les avantages de la blockchain pour le vote
Sécurité et intégrité accrues des données de vote
La blockchain promet de sécuriser chaque vote dans une forteresse numérique inviolable. Fini les urnes bourrées et les bulletins disparus ! Chaque vote serait cryptographiquement verrouillé dans une chaîne immuable. Cette technologie pourrait éliminer les manipulations électorales, comme celles ayant mené à l'invasion du Capitole aux USA. La confiance reposerait sur les mathématiques, pas sur les autorités, rassurant même les électeurs les plus sceptiques.
Transparence et auditabilité du processus de vote
La blockchain résoudrait le paradoxe du vote secret mais vérifiable. Les électeurs pourraient confirmer la prise en compte de leur vote sans révéler leur choix. Le processus deviendrait transparent et auditable par tous, mettant fin aux débats sur la légitimité des résultats et redonnant confiance dans le système démocratique.
Décentralisation et réduction des risques de manipulation
La blockchain décentraliserait le vote, éliminant le contrôle par une autorité centrale. Cette décentralisation rendrait la manipulation à grande échelle presque impossible, nécessitant le piratage simultané de milliers d'ordinateurs. Cela permettrait aussi de se protéger contre les ingérences étrangères et réduirait les coûts d'organisation à long terme.
Les limites de la technologie
Si la blockchain fait miroiter un avenir radieux pour nos élections, la réalité pourrait être moins rose qu'il n'y paraît. Comme toute technologie révolutionnaire, elle apporte son lot de défis et de limites qui pourraient bien doucher l'enthousiasme de ses plus fervents partisans.
Sécurité et intégrité : des failles potentielles
Ironiquement, la force de la blockchain pourrait aussi être sa faiblesse. Si le système promet une sécurité accrue, la gestion des clés cryptographiques par des millions d'électeurs pourrait vite tourner au cauchemar.
Imaginez perdre votre droit de vote parce que vous avez oublié votre mot de passe ! Entre pertes, vols et usurpations d'identité, ce nouveau système pourrait créer autant de problèmes qu'il n'en résout. Sans parler du casse-tête de l'identification des électeurs : comment s'assurer que chaque votant est bien qui il prétend être, sans compromettre son anonymat ?
Le coût exorbitant et la complexité de mise en place
Malgré les économies promises à long terme, le déploiement initial de la blockchain serait coûteux. Le système Voatz en Virginie-Occidentale a coûté 750.000 dollars pour les seuls électeurs militaires à l'étranger. La complexité technique pose aussi problème : comment former des millions d'électeurs et équiper chaque bureau de vote?
L'identification des électeurs et la fracture numérique
L'épineuse question de l'identification des électeurs reste un défi majeur. Faut-il créer une identité numérique nationale spécifique au vote ? Comment la déployer de manière sécurisée auprès de tous les citoyens ? Et quid de la protection des données personnelles dans un tel système ? Autant de questions qui restent sans réponse satisfaisante à ce jour.
Enfin, le spectre de la fracture numérique plane sur ce système high-tech. Si le vote par blockchain promet plus d'accessibilité, il pourrait paradoxalement creuser les inégalités. Selon une étude récente, 6.7% des Français n'ont pas accès à Internet à domicile. Quid de ces citoyens déconnectés ? Le risque est grand de créer une nouvelle forme d'exclusion électorale, laissant sur le bord de la route les populations les plus vulnérables.
Des expérimentations prometteuses
Si la blockchain suscite autant d'espoirs que de craintes pour l'avenir de notre démocratie, c'est qu'elle n'en est encore qu'à ses balbutiements dans le domaine électoral. Plusieurs projets ont déjà tenté de concrétiser cette vision futuriste du vote, avec des résultats mitigés.
Quelques exemples
Voatz (USA, 2018)
Première utilisation pour le vote des militaires à l'étranger en Virginie-Occidentale. Malgré l'enthousiasme initial, des chercheurs du MIT ont révélé d'importantes failles de sécurité.
Moscou (2019)
Test d'un système blockchain pour les élections municipales. L'expérience a été critiquée pour son manque de transparence et des soupçons de manipulation.
Zoug (2018)
La "Crypto Valley", a mené plusieurs expériences de vote blockchain depuis 2018. Si les résultats ont été encourageants à petite échelle, le déploiement national reste un défi de taille.
Sierra Leone (2018)
Déploiement partiel par la startup Agora lors des présidentielles, montrant le potentiel dans les pays à faible confiance institutionnelle.
Bref, vous l’avez compris, la blockchain promet de révolutionner le vote, mais son adoption massive reste un défi. Les expériences passées révèlent son potentiel mais aussi ses obstacles. L'avenir dépendra de notre capacité à résoudre les problèmes techniques et à repenser la démocratie numérique. C'est un enjeu de société qui nécessite un débat public plus approfondi qu’une simple mise à jour du système de vote.
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