🌊 Catalyseurs du BullRun : Pourquoi le Japon 🇯🇵 et la Corée 🇰🇷 sont en Première Ligne ! 🚀
De multiples signes montrent que les pays d'extrême-orient pourraient bien être à l'origine du déclic que l'on attend tous. Synthèse ci-dessous.
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Au programme cette semaine :
📚 Le récap des marchés crypto
🔍 Catalyseurs du BullRun : Pourquoi le Japon 🇯🇵 et la Corée 🇰🇷 sont en Première Ligne !
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📚 Le récap’ des marchés cryptos
Au cas où vous l’auriez manqué :
Le Bitcoin et la crypto sont en forte hausse pour la deuxième semaine consécutive ! Bitcoin a atteint un nouvel ATH à 111k, peut-être plus dans les prochaines heures. 🚀 🚀 🚀
Le sentiment est positif sans être euphorique ce qui est bon signe.
La Foundation Ethereum lance une initiative de sécurité d'une ampleur inédite, la "Trillion Dollar Security Initiative", visant à susciter la confiance de nouveau investisseurs.
Selon les analystes de JP Morgan, le Bitcoin a plus de potentiel de croissance que l'Or.
Le multi-milliardaire Ricardo Salinas, troisième homme le plus riche du Mexique, vante les mérites du Bitcoin en interview.
La startup fintech cotée en bourse Méliuz (CASH3) devient la 1ère entreprise do Brasil à ajouter du BTC à sa trésorerie.
+137 Millions de $, c'est l'augmentation de la valorisation des Bitcoins du Salvador au cours du mois passé.
La valorisation de l'entreprise d'immo française Entreparticuliers vient d'exploser de plus de 1000%, suite à l’annonce de l'accumulation d'Ethereum dans leur trésorerie.
🔍 Catalyseurs du BullRun : Pourquoi le Japon 🇯🇵 et la Corée 🇰🇷 sont en Première Ligne !
Japon 🇯🇵 : Le retour d’un pionnier paralysé ?
Le Japon a initialement été perçu comme un modèle en matière de régulation crypto. Mais après le scandale Mt. Gox en 2014, le pays a instauré le premier cadre réglementaire complet au monde.
Cette avance s’est malheureusement transformée en carcan :
Interdiction des stablecoins étrangers comme l’USDT
Fiscalité écrasante (jusqu’à 55 % d’impôt sur les gains, sans possibilité de déduire les pertes)
Lenteur des listings sur les plateformes pour des raisons réglementaires …
Résultat ? Les fondateurs fuient, les projets stagnent, et le marché japonais reste très largement dominé par le Bitcoin (77 % des volumes sur Bitflyer, l’un des principaux exchanges japonais).
Face à ce constat d’échec, un virage politique s’opère. Le Parti Libéral-Démocrate, au pouvoir, propose une réforme de grande ampleur, prévue pour 2026, visant à :
Reclasser les cryptos comme actifs financiers
Les sortir du cadre « paiements »,
Abaisser la fiscalité à 20 % et permettre la déduction des pertes.
Cette réforme, si elle parvient à son terme, pourrait libérer un potentiel massif d’investissement local. Elle a le potentiel de faire du Japon un point d’ancrage majeur pour le capital crypto en Asie, mais pour l’heure, le flou demeure : le régulateur (FSA) temporise, et le calendrier législatif est incertain.
Corée du Sud 🇰🇷 : le géant retail s’ouvre (enfin) aux institutions
La Corée du Sud est l’un des marchés crypto les plus dynamiques au monde. Environ 30 % de la population y détient des cryptomonnaies, pour une valorisation totale dépassant 70 milliards de dollars.
Or, depuis 2017, les investisseurs institutionnels sont exclus du jeu, incapables d’ouvrir des comptes sur les plateformes locales. Jusqu’à récemment, 100 % du volume venait des particuliers.
Depuis février 2025, un projet pilote encadre la vente des cryptos détenues par les institutions, les universités ou saisies par les autorités. À partir du second semestre, les achats seront enfin autorisés, marquant une ouverture historique aux acteurs professionnels. On s’attend donc à un afflux de capitaux institutionnels vers les tokens les plus échangés localement.
XRP, par exemple, représente plus de 20 % des volumes sur Upbit, l’un des échanges sud-coréens majeurs. Sa domination, combinée à la levée des restrictions, pourrait provoquer une réévaluation haussière si les flux suivent.
Mais à court terme, le climat économique reste fragile : la Corée traverse actuellement une crise politique et commerciale majeure, ce qui limite les investissements.
La dynamique réglementaire est enclenchée, mais l’élan dépendra de la reprise politique et macroéconomique. L’ouverture aux institutions est la première étape, la prochaine sera de construire un environnement fiable et compétitif.
🌐 L’enjeu sous-estimé de la clarté réglementaire
Le Japon et la Corée avancent chacun à leur rythme, illustrant un défi qui traverse l’écosystème crypto : l’absence d’un cadre réglementaire harmonisé. Aujourd’hui, chaque pays impose ses propres classifications et règles fiscales. Pour les entreprises crypto opérant à l’échelle mondiale, cette fragmentation rend la conformité coûteuse et incertaine.
Face à cela, plusieurs initiatives émergent. Fin mars, une lettre conjointe de groupes Web3 japonais et asiatiques a proposé à la SEC américaine la création d’un groupe de travail international sur la régulation crypto.
L’objectif ? Aligner les définitions clés (tokens utilitaires, security tokens, stablecoins…) et éviter un patchwork juridique ingérable.
Un tel groupe, s’il voyait le jour, permettrait aux fondateurs de projets de mieux naviguer entre les juridictions asiatiques et américaines. Il enverrait également un signal fort aux investisseurs : l’Asie veut devenir un hub clair, stable et structuré pour les actifs numériques. C’est tout ce que l’on souhaite à ce continent : une telle évolution bénéficierait à l’écosystème crypto en général.
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